24 février 2024.
dans l’instant qui passe l’arme à gauche
encore pendu à la branche
misérable
qui s’est noyé dans le marais
des âmes
les yeux aveugles du temps
sur l’horizon invisible des corps mutilés
attendent la main de l’espérance
comme si des mots s’échappaient
parfois
pour les pauvres gens en déroute de vie
plutôt que le silence des pas
feutrés
d’un quotidien refermé sur lui-même
qui brise l’humanité de peur
d’un avenir
invisible
Texte et photo copyright Daniel Margreth.
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