29 février 2024.
elle
elle dansait nue
jour pour jour
dans la mémoire d’encre
de la grise luminosité des images
elle
elle dansait nue à m’éblouir
sur le sable blanc disparu
il règne aujourd’hui le silence
de son absence lointaine
au café des mots sur le clavier
orphelin de ses pensées légères
elle
elle dansait nue à m’éblouir
sur les étoiles filantes de la vie
insouciante et fragile
sur le chemin éphémère ici-bas
sa trace désormais inutile zigzague
dans les volutes d’un rêve anéanti
elle
elle dansait nue
jour pour jour
elle
une pensée somnambule
sans un mot
Texte et photo copyright Daniel Margreth
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