2 mai 2024.
ce n’est pas facile d’ajuster les mots
le soleil d’en face éblouis les yeux
tout est encore noir dans le contre jour
aveuglé peut-être par les souvenirs
dans la faible lueur à tous les étages
la pensée unique des choses humaines
trace dans les têtes l’enfer annoncé
chaque nuit qui passe la lumière faiblit
dans le noir les hommes sombrent un peu plus
tel est le destin tracé d’encre blanche
le passé d’un temps privé de syllabes
n’a plus aucun moyen de prédire l’instant
les histoires d’avant laissent un goût amer
la terre féconde se meurt lentement
les hommes fébriles vivent en désordre
pour tenter d’oublier leurs amours d’antan
Texte et Photo Daniel Margreth
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