5 mai 2024.
la ville se réveille
doucement je marche
dans les rues désertes
jusqu’au café des Halles
c’est lui qui m’accueille
chaque matin d’écriture
devant mon double noir
pour faire venir les mots
cet instant indécis
je l’aime comme tes yeux
malicieux qui m’inspirent
les lettres sur le clavier
dans l’attente du déclic
nous rêvons doucement
que nos mains se caressent
d’un désir éternel
la ville se réveille
pour éclairer nos lèvres
et surprendre le baiser
de nos pensées d’azur
Texte et photo Daniel Margreth
En savoir plus sur Jour et Nuit
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
