25 mai 2024.
dans l’obscurité de l’instant
à l’heure où le soleil disparaît
les rêves s’embrasent
au feu des amours à venir
les paupières fermées
un moment tranquille déverse
les pensées impénétrables
l’inconscient collectif
les étoiles filantes de nos cœurs
meurtris par le tribunal du passé
un instant de grâce qui berce nos nuits
un parfum d’amour salvateur
comme l’éternité passagère
un plaisir inavouable
un râle dans le silence mortifère
une vie trop feutrée
qui s’étiole doucement
dans le silence qu’elle a créé
peu à peu dans l’obscurité
de son impensé
texte et photo Daniel Margreth