26 mai 2024.
depuis longtemps déjà
tous les jours dans les mots
devant un café double
qui trône sur la table carrée
du bar Place des Halles
les matins frileux ou ensoleillés
je pense avoir compris
comment écrire le dernier texte
pour terminer le cycle
des frissons de la page blanche
mais dès le lendemain
la transe éternelle de l’écriture
emporte mes pensées
dans l’enfer doré d’un mystère
comme un vertige
qui m’attire dans le précipice
d’une vie dérisoire
perdue au milieu du jeu céleste
des étoiles filantes
longtemps observées dans le noir
des pensées douces
oubliées avec le temps qui passe
comme une gomme
pour éviter la nostalgie de l’instant
Texte et photo Daniel Margreth
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