27 mai 2024.
comme un dialogue du cœur
qui essaie d’être heureux
au milieu des rêves
d’un aujourd’hui inachevé
ou du lendemain encore plein d’espoir
comme une pensée d’avenir perdue
dans l’instant présent
au milieu des soubresauts
de l’humanité si fragile
si éloignée aussi de nos rêves juvéniles
comme un cauchemar séculaire
qui sacrifie les auteurs et leurs romans
tous ceux qui souffrent et les autres aussi
observateurs béats du monde
qui meure d’un silence invisible
comme une pluie orageuse
je sais que demain matin tu effaceras
les plaies béantes de mon cœur
par la grâce de mille baisers voluptueux
j’oublierai un instant mon spleen éternel
Texte et photo Daniel Margreth
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L’instant de mille baisers me paraît assez long pour te dire: Quelle chance !…et t’en souhaiter autant chaque matin. C’est déjà ça…
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