19 juin 2024.
malgré ce rayon de soleil levant
au milieu du vacarme général
qui envahit le monde à cet instant
ton sourire ressemble à un graal
malgré ce baiser de résistance
face à la noire destinée du temps
qui cherche une impossible transe
nos lèvres tremblent à chaque instant
malgré cette répétition de l’histoire
dans l’absence d’humanité à venir
qui envahit les esprits sans gloire
nos ébats ne veulent pas se retenir
malgré la peur sourde en ce début d’été
dans les soupirs intimes des caresses
perdues dans les méandres de la pensée
nos solitudes nues s’aiment sans cesse
Texte et photo Daniel Margreth
Très beau en ces temps incertains.
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