9 juillet 2024.
l’orage est bien agréable
dans la moiteur de l’instant
il rafraîchit les corps à vif
les étranges pensées vagabondes
occupent tous les espaces
libérés des consciences perdues
à l’ombre des désirs inavoués
dans l’émotion longtemps retenue
de l’intense folie organisée
avec l’avènement du en même temps
la foudre assourdissante
est tombée au milieu des rêves
pour briser la folie humaine
il ne reste que le grand saut sidéral
d’une situation imprévisible
devant l’inexorable vertige du vide
Texte et photo Daniel Margreth
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