15 juillet 2024.
le temps d’un rêve
le visage enchanteur imaginé mille fois
engendre l’écriture des mots silencieux
dans l’intime perdition
de l’instant évaporé
le temps d’un rêve
les contours obscurs désormais flous
d’un corps nu oublié finalement
étranger perdu dans une nuit
de mémoire d’encre
le temp d’un rêve
malgré la trace des cicatrices infinies
j’imagine encore la promesse céleste
qui brillera dans nos yeux
à chaque regard échangé
c’est la fin du rêve
j’ai fermé le livre des nuits noires
et débuté une page lumineuse
où mes mots osent enfin
croire à un ciel bleu
Texte et photo Daniel Margreth
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