16 juillet 2024.
le jour se levait depuis toujours
dans le cycle éternel de la terre
comme le jeu perpétuel
du balancier de l’horloge
devant nos yeux fatigués
par la répétition du va et vient
entends-tu encore la pensée
enfermée dans le mouvement
invisible des instants célestes
entends-tu aussi l’espérance
cachée au creux des lettres
gravées par les rêves étoilés
les cris dans le chaos inspiré
par le perpétuel mouvement
des hommes figés par la peur
je les entends tous les matins
inspirés dans le silence feutré
d’une douloureuse vie perdue
pourtant tu es là maintenant
mystérieuse silhouette rieuse
malgré la brutalité du monde
comme un cadeau des cieux
au milieu des infinis tourments
pour écrire une page ensemble
Texte et photo Daniel Margreth
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