20 juillet 2024. 

Il se pourrait que le jour se lève  

que le ciel soit d’azur  

d’un instant à l’autre  

au moment même  

d’un espoir encore sans voix  

Il se pourrait que je me trompe  

que cela ne soit qu’un mirage  

inventé par le silence  

le parfum du désir  

au fond de mon rêve infantile  

Il se pourrait que la nuit soit noire   

un définitif miroir du temps  

qui passe en boucle  

dans le cercle de la pensée  

pour tromper l’esprit  

Il se pourrait que le silence cesse  

face à nos baisers voluptueux 

enfin vagabonds d’envie  

au matin de la céleste promesse  

de nos cœurs épanouis  

Il se pourrait que tout soit fait  

pour vivre notre bonheur  

dans la pureté du plaisir  

de cette transe amoureuse  

qui éclairera toutes nos pensées  

Texte et photo Daniel Margreth