27 juillet 2024.
Le temps passait peu à peu
dans le silence feutré des étoiles filantes
comme un passager clandestin
au milieu des nuages écorchés
par le vent matinal
Le temps passait en ton absence
dans un vertige inconnu
de mes escalades verticales
sur la paroi des amours chaotiques
d’un passé meurtri
Le temps passait dans le vacarme
de tes mille baisers tendres
posés sans un mot sur mes lèvres
avant l’instant de l’intimité
à l’ombre de l’éternité céleste
Le temps passait et nous étions là
allongés et insouciants
au milieu du parfum de l’amour
dans le silence feutré
de nos baisers étoilés
Le temps passait sur nos corps nus
sur nos nouveaux souvenirs
sur notre dernière escapade amoureuse
sur nos instants décisifs à venir
pour apprendre chaque jour à s’aimer
Texte et photo Daniel Margreth
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