5 août 2024. 

Si le temps nous sépare  

cruel et définitif  

insensible à notre amour 

nous serons là 

toujours présents 

dans nos pensées  

privées de nos lèvres  

Si le temps nous reprend  

les instants amoureux  

délicats et merveilleux  

nous serons là  

toujours présents  

dans nos pensées  

privées de nos rêves   

Mais si le temps nous donne  

l’espoir insensé de l’aurore  

des amants réunis  

nous serons là  

toujours enlacés  

les yeux ouverts  

sur notre terre douce  

Le temps enfin débarrassé  

de nos solitudes passées  

simples souvenirs  

des blessures anciennes  

sera le compagnon discret  

de nos pas enlacés  

jusqu’à la fin céleste  

Texte et photo Daniel Margreth