3 septembre 2024.
Les jours s’enfuient
jusqu’au dernier rêve
ce frémissement déjà dépassé
sur fond d’homicide final
au moment obligé de passer la main
alors que l’abandon amoureux
d’un destin improbable
dans l’ombre de l’éternité
passagère clandestine du rêve
disparaît derrière son écran de fumée
Les jours s’enfuient
jusqu’au dernier rêve
cet avatar de nous même
qui a oublié de dire son absence d’avenir
pour nous laisser vivre à en mourir
d’un chagrin éternel
au musée des souvenirs abandonnés
de nos caresses brûlantes
au feu follet du cimetière des baisers impudiques
Les jours s’enfuient
jusqu’au dernier rêve
dans la galaxie des étoiles éteintes
au moment de fermer les yeux
sur nos étreintes éternelles
qui partiront essaimer
le firmament des rêves abandonnés
au funeste instant
où notre désir ne sera plus
Texte et photo Daniel Margreth
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