26 octobre 2024. 

au milieu du brouillard matinal  

perdu depuis trop longtemps  

nous n’avions pourtant pas abandonné 

l’idée de trouver une trace de vie 

devant nos yeux fatigués  

l’ultime lueur blafarde pour danser  

autour des mots silencieux d’antan  

avec la promesse céleste  

de l’innocente flamme avait résisté  

malgré les tempêtes des heures difficiles  

il y a maintenant  

l’histoire imaginée à construire  

au milieu du désastre du monde  

qui nous touche secrètement  

dans l’intimité de nos chagrins  

nous avons envie de briser le silence  

qui nous avait submergé 

quand la terre tremblait sous nos pieds  

que la douleur couvrait encore  

nos mots éparpillés de larmes  

avec notre rencontre  

traçons une voie lactée et câline

reposons nos âmes orphelines  

osons une vie amoureuse et céleste  

écrivons ensemble le temps qui reste  

Texte et photo Daniel Margreth