27 octobre 2024.
aurais-je le temps de survivre
encore un peu
malgré le voyage solitaire
de vagabond perdu dans les mots
commencé depuis si longtemps déjà
auras-tu le temps de résister
encore un peu
aux sirènes éternelles
de la solitude primitive des maux
après notre rencontre si improbable
aurons-nous le temps d’aimer
encore un peu
nos corps douloureux
nos regards célestes remplis d’étoiles
après les caresses des nuits blanches
il nous faudra respirer le temps
encore un peu
au milieu d’après-midi
se regarder les yeux grands ouverts
et s’embrasser avec gourmandise
encore un peu plus
Texte et photo Daniel Margreth
En savoir plus sur Jour et Nuit
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
