Pour l’éternité  

20 décembre 2024. 

la folie du monde merveilleux  

dans les rêves des enfants insouciants  

me poursuit de son zèle permanent  

j’ai l’impression d’être inconscient  

dans les méandres du poème  

le temps n’efface rien  

les larmes de l’enfance sont toujours là  

sur mes joues d’automne  

elles coulent les blessures du monde  

comme des cicatrices temporelles  

sensibles aux maux insomniaques  

dans l’indifférence muette de l’instant  

des mots encore des mots  

toujours des mots  

sur l’éparpillement des maux  

perdus au milieu du vacarme  

de la répétition incessante 

à l’ombre des faits divers  

les crimes silencieux  

contre les enfants et les femmes  

sacrifice odieux d’une société qui vacille  

si vite oublié dans l’inconscience collective  

que restera-t’il ici peut-être  

sinon la trace fébrile des yeux rougis  

sur la douleur des mots vagabonds  

de cette feuille en papier imaginaire  

qui s’envolera dans un dernier souffle 

pour l’éternité  

Texte et photo Daniel Margreth


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Daniel Margreth

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2 réflexions au sujet de « Pour l’éternité   »

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