2025.
dans le grand magasin
de la vie
comme dans l’éternité passagère
du temps
je percevais les rêves d’enfant
comme les désastres sans fin
des chemins égarés
je ne ressentais aucune nostalgie
ni aucun regret
seulement le flottement du temps
qui ne revient jamais deux fois
ni ne permet de connaître
les choses à venir
vivre n’est en fin de compte
qu’un illusoire rêve éveillé
sans fin ni aucun but
pour parcourir sans état d’âme
les allées vides
dans le grand magasin
de la vie
c’est ici qu’avec les rêves des enfants
et avec leurs cauchemars aussi
les gondoles se remplissent
tant bien que mal
pour le reste du chemin
au milieu des allées du temps
jusqu’à sa fin certaine
Texte et photo Daniel Margreth
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