2025.
Voilà que c’est l’hiver sur la ville
désertée depuis longtemps
par l’ivresse furieuse
de nos solitudes perdues
Voilà que c’est l’hiver déjà épuisé de plaisir
après que les cœurs meurtris aient décrit les étoiles
dans l’instant définitif
de leur aveugle miroir temporel
Voilà que c’est l’hiver sur les draps mortels
d’un moment d’égarement
sur l’horizon qui ment
en percevant le silence assourdissant
qui m’étrangle maintenant
Voilà que c’est l’hiver dans le bruit des pas légers déjà loin
comme l’ombre de l’éternité
disparue sur fond d’homicide
des mots encore vagabonds
dans chaque instant évaporé
Voilà que c’est l’hiver sur la ville
désertée depuis longtemps déjà
des pas autrefois si légers
des amants
Texte et photo Daniel Margreth
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