2025.
Dans les silences inconscients
du désastre pourtant annoncé
qui vient au détour improbable
des folies récompensées
dans le froid des consciences
perdues depuis longtemps déjà
par l’ivresse des lendemains qui chantent
dans la boue des réseaux
de ce monde déchu d’épuisement
vaincu par nos trahisons solitaires
qui nourrissent l’inconscience collective
dans ma mémoire d’encre séchée
au bout du comptoir de ce bar
j’écris juste pour espérer
loin de l’enfer doré des renoncements
je veux pouvoir respirer
le parfum des mots vagabonds
tant que je serai vivant
Texte et photo Daniel Margreth
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