2025.
j’ai cherché en vain un peu de bruit pour masquer le vide
l’innocence du silence perdu depuis longtemps
le parfum inconscient des destins imprévus
les énergies interdites pour respirer un peu
les coulisses d’un monde pour ignorer mes étoiles noires
la dérisoire ascension pour de nouvelles joies ultimes
l’arrivée insolente du soleil couchant lui-même
la brisure ultime des amants de la nuit sans lendemain
la pluie orageuse dans les âmes orphelines
l’égarement au milieu des rêves abandonnés de l’enfance brisée
j’ai eu l’impression de n’être qu’une poussière grise
une infime petite chose pulvérisée
perdue dans un silence imposé et hostile
puis au détour du chemin sans horizon qui précède sa fin
tu as croisé mes pas égarés dans ce monde qui s’écroule
ta voix m’a sauvé des turpitudes tatouées sur la peau de mes rêves brisés
tes yeux ont accueilli dans la joie bienveillante mon âme désabusée
tes mains ont su briser les obstacles d’une sinistre histoire familiale
même si je sens parfois encore la douleur incessante du passé
la cicatrice de mes pensées muettes
Texte et photo Daniel Margreth
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