2025.
la désolation
de la nuit annoncée
après un feu d’artifice
démoniaque
elle raconte juste l’absence de rêve
de leur pensée unique
sans boussole
juste les intérêts étriqués
des comptables boursiers
c’est elle qui me donne cette solitaire envie
d’être la poussière nue du petit jour
celle qui parle aux étoiles filantes
avec des mots silencieux
sortis des larmes retenues devant toi
sans pudeur et sans peur
la seule déraison qui vaille de vivre
dans le déséquilibre des mots innocents
fragiles bourgeons de pensées muettes
nues comme au premier instant de la vie
disponible pour l’imaginaire solitude
sans encore savoir
le désespoir d’espérer chaque jour éprouvé
sur l’échiquier du monde
mais aussi l’espoir de l’amour
malgré la folie d’avancer
sur le fil tendu vers les étoiles
d’un funambule aveugle
Texte et photo Daniel Margreth
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