2025.
l’absence finale d’un temps futur
à un moment inattendu
pourtant inscrit dès le premier cri
devait donner un peu d’humanité
à partager avant la fin prévue
mais c’était utopique
insouciants
dans la main des plus riches
qui détruisent la planète
sans vergogne
les classes moyennes se sont mises à les imiter
par leur consommation ostentatoire
en s’endettant parfois
ils essayent de paraître
avant de disparaître
dans un tourbillon de vent
tous impuissants et sans gloire
les hommes détruisent leur demeure
sans se soucier de leur progéniture
ils montrent leur âme sans futur
avec un sourire forcé
rictus de leur laideur
ainsi ils survivent
en cachant le vide
de leur sinistre morale
ainsi ils meurent
sur la terre brulante
qui n’a que faire
des parasites
Texte et photo Daniel Margreth
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