06 mai 2020.
Perdu au milieu de la forêt profonde
nos souvenirs se ferment doucement
la pénombre légèrement brumeuse
envahit notre vision irréelle au loin
le chemin s’estompe et veut s’enfuir
les fougères dansent devant nos pas
l’atmosphère devient irrespirable
les gouttes de peur nous échappent
tout est si lointain et si proche
si vrai et si irréel en même temps
que nos pensées saignent de terreur
en ces lieux interdits de tempo
les horloges sont au point mort
les rêves depuis longtemps seuls
n’interpellent plus personne
et gisent dans nos mémoires vides