27 septembre 2023.
vivre dans le brouhaha matinal du café
au sein des paroles fortes sans réponses
parmi les monologues du temps sans fin
que personne ne veut écouter vraiment
ainsi se passent les heures matinales
avec leurs petits moments misérables
la fumée de cigarette sur la terrasse
la vie dérisoire d’un expresso au bar
les commentaires sans humanité
l’effervescence solitaire et frileuse
histoires sauvages des vies brisées
je mesure l’effondrement collectif
la misère de notre vie crépusculaire
tous des étrangers oubliés de l’autre
plus aucune force pour la compassion
de la haine de soi à la haine des autres
le réflexe de la folie du suicide collectif
détruire l’autre pour détruire son mal être
la folie du monde entraîne la folie partout
je bois mon double expresso sur une table
et j’entends le bruit terrifiant de la misère
témoin silencieux d’un crépuscule furieux
toujours aimer malgré les jours disparus
encore espérer les temps imprévisibles
mettre un pas devant l’autre pour vivre
un dernier rêve d’humanité avant la fin
Copyright Daniel Margreth.
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