17 novembre 2023.

le ciel d’azur m’accueille les nuages ouverts

je cours sur le brouillard lointain

mes doigts effleurent les astres

partis pour le désert glacial

au milieu d’après-midi maladives

les feuilles s’envolent en désordre

et les mots doux en même vent

les fleurs séchent malgré les larmes du temps

dans l’immensité du désastre annoncé

les bras ouverts j’accueille le ciel d’azur

avec ses nuages écorchés

les peurs s’envolent sous les caresses

combien de plaisirs combien de pleurs

pour s’inscrire au firmament des amoureux

combien de blues combien de maux

pour s’affranchir des fantômes du passé

des sentiers hantés d’ombres maléfiques

racines invisibles qui nous font trébucher

le silence des jours heureux

maintenant doit cesser d’écrire l’histoire

l’hiver a beaucoup trop duré

les cris du printemps doivent percer la glace

la vie sera rythmée par l’amour providence

enjambons les racines du silence

les bras ouverts accueillons la lumière

laissons derrière nous les fantômes de la nuit

Texte et photo copyright Daniel Margreth.