15 janvier 2024.
entendre le silence céleste
dans le brouhaha du bar
c’est un exercice habituel
mon isolement salutaire
j’y retrouve les mêmes pensées
les mots s’échappent silencieux
dans les souvenirs des autres
ceux qui sont muets en permanence
qui rejoignent finalement mes yeux
bonjour mes amis
dans le monde
larmes retenues
dansées et criées
toutes les mêmes
qu’ici dans la rue
à Gaza ou ailleurs
la misère nous laisse à terre
mourir des silences infantiles
muselés par des rêves brisés
dans un monde sans raison
pauvres enfants abandonnés
du désir élémentaire de vivre
nos mains déchirées de désespoir
nos pensées vagabondes peut-être
dans le noir infini de la nuit
pour pouvoir à un moment
entendre le silence céleste
dans le vacarme des cœurs
Texte et photo copyright Daniel Margreth
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Je l’entends battre, désarmé et puissant…
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Merci Barbara, je suis sûr que tu entends son rythme…
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