11 mars 2024.
le souffle du vent matinal
efface les étoiles filantes dans la tête
apeurée
comme si c’était une erreur d’adresse
dans l’instant glacial en urgence dehors
j’observe le monde depuis si longtemps
que mes histoires solitaires se perdent
dans l’enfer doré des renoncements
bonjour bonsoir mesdames messieurs
que des mots inutiles qui embrouillent
la vision globale dans la banalisation
derrière nous sommes arrivés au bout
le chemin chacun pour soi s’arrête là
maintenant il faut inventer une histoire
sinon ce sera le vide pour l’éternité
apeurée
plus aucune étoile
plus aucun souffle
Texte et photo copyright Daniel Margreth
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