12 mai 2024.
ce matin le temps passe lentement
on dirait qu’il retient
son souffle court
dans l’incertitude des lendemains
comme une éternité
devant l’absence définitive
de perspective
et tous les risques à venir
il voudrait enfin faire une pause
pouvoir continuer à rire avec les étoiles
aimer sans cesse l’immensité céleste
caresser les nuages écorchés vifs
se lever avec les auréoles boréales
explorer sans fin l’infini
sentir l’air nostalgique
d’un instant impensé
de lui-même
c’est maintenant
son dernier souffle
Texte et photo Daniel Margreth
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j’aime la fluidité dans toute cette prose c’est agréable à lire
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Merci Gyslaine !
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