19 juillet 2024.
Le temps passait si vite
et depuis si longtemps
j’en avais oublié le début
et toute l’histoire du film
Dans l’émotion des pensées
au milieu de parfums perdus
j’essayais de comprendre
l’écriture intime en cours
Il y avait de petites larmes
qui coulaient sur les joues
du visage qui m’observait
dans le silence de la chambre
Les mots silencieux restaient
dans mes pensées mutilées
comme un rêve adolescent
perdu depuis trop d’années
J’imaginais la dernière caresse
du destin dans le silence feutré
de ma folle envie de survivre
au moment même de la fin
La nuit suspecte se profilait
à l’instant où j’allais savoir
le sourire fugitif des étoiles
qui filent dans le ciel d’azur
Le temps était passé si vite
au milieu des mots
silencieux
Texte et photo Daniel Margreth
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Encore un beau poème
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Merci Gyslaine !
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