2025.
parfois je danse
sur les ruines du passé
pour suivre la mémoire du temps
comme un funambule a besoin de son fil
pour poser chaque pied
devant l’autre
parfois je pleure
sur le fil ténu des mots
pour entendre l’histoire du plaisir
comme un précieux cadeau des cieux
pour vivre chaque jour
après l’autre
parfois je médite
sur le bord d’une ivresse
pour croire à la voix du cœur
comme des baisers de la voie lactée
pour espérer encore
en secret
parfois je rigole
sur le chemin éphémère
pour retracer mes empreintes
comme une promesse messianique
pour l’éternité perdue
de mes yeux
parfois je m’arrête
sur le côté de la route
pour chercher ma destination
comme un pèlerin qui a perdu la foi
dans l’enfer annoncé
du monde
parfois je m’enfuis
dans de longues nuits
pour oublier toutes les questions
comme l’enfant face à la fureur du bruit
les mains sur les oreilles
dans la douleur
Texte et photo Daniel Margreth
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Merci !
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Merci à toi Brigitte !
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« Parfois je reste… » souvent… Merci !
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Merci à toi !
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