31 mai 2016
J’affronte l’absence
Qui aggrave le silence.
Avec inquiétude
J’accepte la solitude.
Les fleurs sont fanées,
Leurs pétales parsemés
Décorent le sol.
Ma fièvre prend son envol.
La douleur s’exprime,
Me conduit à la déprime.
Cet instant maussade
Ne permet nulle embrassade.
Oh! Dieux des ténèbres,
Stoppez ce destin funèbre,
Ce mal ingérable,
Cette souffrance incurable.
Que la nuit délivre
Les amants et leurs corps ivres
De baisers perdus
Et de douleurs répandues.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.