6 octobre 2019.
Mon ange est un vautour posé sur la fenêtre
Il ne voyage que sur mes épaules courbées.
Il me guide vers l’orient ou vers l’occident
De guerres en guerres, dans le sang, la fureur
Dans les flammes puissantes d’un enfer divin.
Ses serres macabres fouillent tous les cerveaux
Écrasent toutes les traces d’humanité
Au mur dressé des lamentations éternelles
Dans une transe solitaire et collective.
C’est son vol lourd au dessus de Jérusalem
Qui annonce la fin proche des temps anciens
Et prépare le moment de sauvagerie
De l’apocalypse dans la nuit qui surgit.
Texte et Photo Copyright Daniel Margreth.
Ha ben c’est la fête dans ce texte…💥💥💥💥😱😱😱😱💥💥💥, Dont j’aime beaucoup bien des images… Comme celles du mur et des serres, tellement fortes depuis justement les Temps Anciens derrière Nous dans ce Chaos de Notre Présent. Le texte me touche, ça, c’est fait,
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Aujourd’hui je m’attarde un peu sur votre (ta) poésie. Je n’avais pas encore pris le temps. Pardon, car elle est vraiment dans son ensemble à la fois douce et directe. Elle a bien vécue semble t-il et a beaucoup à dire d’une main sensible, tactile qui manie l’amour avec dextérité…Son moteur tourne rond et la carrosserie rutile d’un beau tableau d’abords. Merci pour la banquette, je reviendrai faire du stop sur cette route qui conduit partout.
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