22 décembre 2019
Mes pas fuient le vide glacial
de la plaine brûlée de cauchemars.
Où sont passés les beaux sentiments
et les corps vivants?
Où sont les yeux brillants de bonheur
et les magnifiques discours?
Rien, il ne reste rien, que le désordre
d’un amoncellement de cendres froides
sur les braises d’un espoir insensé
que le vent aura tôt fait de disperser.
Comment est-ce possible un tel néant
après l’espoir du réveil tant espéré?
Est-ce que la nuit doit tout engloutir
et le vide éternel nous submerger?
Les nettoyeurs d’espérances sont là
avec leur arrogance guerrière
et mes yeux fatigués sont clos
usés de larmes éternelles.
Un peu de lumière
marque la fin du cauchemar,
le retour à la douceur,
et sa petite musique d’espoir.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.
Les nettoyeurs d’espérances… Quelle belle expression… Je vais la retenir.
Bon Noël, Daniel.
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Merci Francine. Joyeux Noël également.
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