31 mars 2020.
Elle monte doucement
la sale petite musique
celle des temps outragés
qui pleurent en silence.
Il se répand doucement
le sale virus invisible
des maladies intérieures
qui nous traquent tous.
Certains l’ont déjà croisé
ils sont vieux et silencieux
d’un silence revenu de loin
comme d’un passé de terreur.
Mais qui peut comprendre
dans cet instant confiné
que la vie s’en va ailleurs
où elle pourra s’éteindre.
Personne ne sait le lendemain
il est beaucoup trop loin
Seul compte l’instant présent
l’instant confiné et assassin.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.