01 avril 2020.
L’horloge du temps est taquine
en ces temps chacun pour soi
où les aiguilles semblent arrêtées
à l’angle mort des ruelles silencieuses
Elle a plus d’un tour dans son sac
où le laisser passer bien rempli
fait office d’un bienvenu sésame
lorsque l’on croise les gendarmes
On peut y trouver également
un petit poisson en papier froissé
caché depuis de nombreuses années
qui attend patient la fin du confinement
Mais plus personne dans la rue
n’ose jouer avec le papier froissé
depuis bien longtemps déjà oublié
Les rues désertes s’ennuient
le poisson est perdu
avril n’est plus.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.
C est tellement vrai
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