25 avril 2020.
Le temps prisonnier s’exaspère
il s’échappe de la souricière
l’adieu pour un long moment
dans son triste confinement
Le long d’un fil de lumière
il prend un air de naguère
et file quelque peu dissident
joyeusement impertinent
La volupté du mystère
enveloppe la croisière
et sans attendre le vent
inonde tous les arpents
Le voyage en légèreté
s’arrête déchiqueté
par un monde incohérent
au visage transparent
Le temps stoppe ici d’un coup
plus d’instant pour les bisous
l’espoir est un dissident
sans passé ni testament.