22 août 2020.
A papa…
Nous t’écrivons de là-bas
comme si la musique éternelle
flottait dans la poussière fine
soulevée par la trace de tes pas.
Nous t’écrivons de là-bas
comme si tu pouvais encore
entendre le moindre frisson de vent
dans la légèreté du soleil couchant.
Nous t’écrivons de là-bas
comme si le soleil se levait
à l’horizon perdu devant tes yeux
comme pour nous qui attendons en vain.
Nous t’écrivons de là-bas
comme si le temps s’écoulait
toujours lentement alors que le tic-tac
des horloges d’antan s’est arrêté à jamais.
Nous t’écrivons de là-bas
comme si tu étais resté sur place
alors que tu es parti là-bas rejoindre maman
nous laissant ici avec nos seuls souvenirs.
Nous t’écrirons donc d’ici
comme si nos mots pouvaient voyager
avec l’énergie dissidente des déracinés
qui ne possèdent ni passé ni testament.
Nous t’écrirons donc d’ici
parce que nous avons toujours l’espoir
de pouvoir continuer à te parler avec amour
dans le secret éternel de nos rêves.
Nous rêverons dorénavant
comme si nous pouvions entendre toujours
ta voix douce des instants heureux et malheureux
qui nous a tant aidé à cheminer dans le tumulte de nos vies.
–
Texte et Photo Copyright Daniel Margreth.
Bon courage Daniel….
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Merci Barbara.
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Entre ici et là-bas ne rien perdre de la voix
garder la voie…
N-L
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Bonjour …
Très beau texte et bon courage à vous et votre famille …
Bon après midi .
Thérèse
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Merci Thérèse.
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On ne se remet jamais tout à fait de la mort de ses parents !
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