24 septembre 2020.
Les poutres noircies structurent l’espace
dans un enchevêtrement ordonné et sensible
comme les idées verticales et horizontales
d’un monde ténébreux qui a fini par oublier
jusqu’à la douceur ronde des mots d’amour.
Que les poètes disparaissent au plus vite
de notre pseudo espace masqués et sans mots
de nos destins maudits tracés, testés et isolés
comme des animaux conduits aux abattoirs
de la pensée unique médiatisée par les élites.
Que d’idées abandonnées et disloquées
sur les routes effacées devant nos pas
et de mots d’amour avortés dans les fossés
des chemins égarés de nos cerveaux brulés
et aveugles à jamais dans la nuit éternelle.