30 novembre 2020.

malgré le ciel bleu
le doute envahit l’esprit
la vie semble absente du lieu
malgré l’éclat du soleil
l’exil des sons du bonheur
marque la fracture d’un temps
malgré le silence
le rythme infini du jour
imagine les bruits intimes perdus
malgré les volets clos
depuis longtemps immobiles
la nature se perpétue sans s’émouvoir
malgré les volets clos
un doux rêve traverse l’instant
celui de l’enfance heureuse d’un gosse
je vacille étrangement
mes mains et mon cœur tremblent
mon visage disparaît dans le lieu imaginaire