24 avril 2021.
Il y avait comme une démangeaison dans ma tête
qui allait et venait sans cesser de m’obnubiler
depuis mon départ il y a déjà quatre ans
du bord de la Charente éternelle.
Il y avait encore et toujours dans mes yeux clairs
cette lueur vive et désespérée d’un temps perdu
comme l’éclair brutal des jours heureux
au bord de la Charente éternelle.
Il y avait cette désespérance diffuse et finale
quand le cœur pressent un futur impossible
qui embarque tout sur son passage
si loin de la Charente éternelle.
Il n’y avait plus qu’à rejoindre de nouveau
les lieux enchantés de mes souvenirs
pour que la vie rayonne de soleil
au bord de la Charente éternelle.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.
Tête argentique au fil sympathique de pellicule
un espace de vie planté comme les arbres du lé « ternel »…
N-L
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