16 mars 2024.
tous les matins je fais une pause
devant un café Place des Halles
c’est dans ce moment tranquille
que la pensée devient écriture
grâce au son des conversations
tous les rêves brisés se posent
sur l’écran noir de mes pensées
pour inventer des histoires tristes
je me perds dans mes images
de cauchemars séculaires vécus
peut-être ou imaginés sûrement
dans l’attente du dernier sommeil
la fin du regard triste d’impuissance
d’une autre journée qui resplendit
dans le ciel azuré d’un printemps
je l’oublie comme tous les matins
Texte et photo copyright Daniel Margreth
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Magnifique!
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