2 avril 2024.

Cela sonne comme un répit
une éclaircie dans un ciel d’orage.
Cela sonne la trêve du printemps
l’arrivée des tendres bourgeons
comme les baisers d’un matin
au moment où mes yeux encore fermés
sentent tes lèvres douces sur les miennes

Cela réveille comme tes lèvres
la douceur humide de ta langue.
Cela réveille la trêve saisonnière
l’arrivée de fleurs encore plus belles
comme les baisers d’un matin
à l’instant coloré où ta langue malicieuse
envahit une fois encore mon corps vaincu.

Cela sonne comme la trêve
le moment incandescent d’après.
Cela réveille les instants amoureux
des mots doux sans cesse renouvelés
comme les baisers d’un matin
au moment où nos pensées vagabondes
veulent encore goûter les plaisirs célestes.

Texte et photo Daniel Margreth