18 avril 2024.
doucement
le soleil se lève et se dévergonde
son regard brille tous les matins
sur les fleurs blanches du jardin
et sur mes humeurs vagabondes
doucement
je me rappelle encore de ta présence
des matins printaniers de mes pensées
et des éclats de mes larmes évaporées
dans l’instant éternel de l’adolescence
doucement
je me rappelle encore malgré le vent
de ton absence qui me transperce
au moment où ta flèche me perce
comme le regard perdu de l’enfant
doucement
je me rappelle de nos jours heureux
des vagues trop innocentes de la mer
sous le soleil d’or et ses rayons amers
qui brulent nos corps nus et amoureux
doucement
si le soleil se lève encore
sur tes lèvres imaginaires
c’est que je rêve solitaire
d’éternels corps à corps
Texte et photo Daniel Margreth
Beauté…
Merci Daniel…
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Merci Barbara…
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un très beau poème emplit de nostalgie
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Merci Gyslaine…
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