30 janvier 1977
Le temps et la distance nous séparent.
Cela commence à me peser.
J’ai besoin de te retrouver.
Dans mes bras, te serrer fort, sans retard !
Et puis j’aimerai entendre ta voix
Raconter nos fascinations
Et sentir ta respiration
Tremblotante et toujours en désarroi.
J’aimerai enfin vivre tour à tour
Par tes yeux d’enfants malicieux
Par tes lèvres damnées des cieux
Par tes sens exacerbés pour toujours.
J’aimerai pouvoir caresser ton corps
Puis sentir ton plaisir venir,
Tes sens aiguisés, prête à jouir,
Tes seins dressés fiers, et toi qui m’explores.
J’aimerai ainsi entendre tes râles
Couvrir tous les bruits de la ville,
Avec tous nos jeux incivils,
Nos plaisirs, nos extases et nos rages.
Et là, mon amour, enfin victorieux
De toute peur, de toute nuit,
Nos corps et nos cœurs épanouis,
Nous pourrons dormir paisibles et heureux.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.