5 février 2020.
La mer d’huile est devant mes yeux.
Le souffle matinal caresse à peine
Ma peau rugueuse et mon crâne soyeux
De vieux baroudeur indigène.
L’embarcation accrochée au ponton
Ne m’emmènera sur aucun rivage
D’un rêve innocent et illusoire
Malgré mes yeux fixant l’horizon.
Le clapotis infini de l’eau résonne
Au fond de mon cœur usé et pensif
Comme un reflet du désespoir noyé
Dans l’amertume de mon regard perdu.
J’aime et le texte et la photo
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