25 mars 2020.
Il y a comme un silence
un silence froid qui s’étend
un silence stupide qui envahit
les ruelles de la ville.
Il y a comme un silence
malgré le tumulte des pensées
dans les têtes pleines de données
comme dans un écrin doré.
Il y a comme un silence
devant les yeux éblouis
par le soleil éclatant dehors
et tout noir dedans.
Il y a comme un silence
malgré les pas pleins de rêves
sur le chemin entre les absences
silencieuses, elles aussi.
Il y a comme un silence
qui couvre le bruit des voix,
des cris, des peurs inachevées
ou des hurlements paranoïaques.
Il y a comme un silence
dans le couloir de la folie
qui nous tient fermement la main
pendant le confinement.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.