28 mars 2020.
Je t’écris de là-bas
comme si la musique éternelle
flottait dans la poussière fine
soulevée par la trace de mes pas.
Je t’écris de là-bas
comme si tu pouvais encore
entendre le moindre frisson de vent
dans la légèreté du soleil couchant.
Je t’écris de là-bas
comme si le soleil se levait
à l’horizon perdu devant les yeux
de tous ceux qui attendent en vain.
Je t’écris de là-bas
comme si le temps s’écoulait
toujours lentement alors que le tic tac
des horloges s’est arrêté à jamais.