29 mars 2020.
Le son du piano se promenait
sur la petite partition déchirée
comme un jeu d’enfants turbulents
qui renversent tout sur leur passage.
L’insouciance envahissait la ville
dans les rues désertes et silencieuses
comme la poussière invisible du destin
qui emmène tout sur son passage.
Peu importe le son de la musique
le piano mécanique fonctionnait
comme si un public silencieux
l’écoutait dans la salle de concert.
Il fallait imaginer les cris enthousiastes
qui s’échappaient en secret dans l’air
comme la vague épidémique annoncée
et qui s’attardait volontiers en chemin.
Le son du piano finalement s’est tu
la partition s’est envolée d’un coup
comme une feuille morte à l’automne
quand la main du pianiste a disparu.
Certains ont perçu le silence soudain
quand d’autres ne bougeaient déjà plus
comme une délivrance prématurée
sur le chemin solitaire des humains.
Texte et photo Copyright Daniel Margreth.
Mieux qu’un j’aime, j’aime…
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Merci!
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Très beau…
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